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¾ Tables des matières ¾ Présentation Un
monde pensé, théorisé. La connaissance scientifique demeure
insuffisante et dépendante du monde sensible. Dichotomie Objet-sujet. Dialectique
du langage et de la perception. « La capacité de voir est à la
mesure du savoir » ? Signification et perception. « Nous
nommons dans un monde, nous sentons dans un autre ». Retour à un
langage organique. L’image : une pensée muette. Naissance
funéraire. Image comme fonction magico-religieuse. L’idole : image
comme relais de l’invisible, l’image est une présence. L’art
met quelqu’un derrière l’image, premier regard humain sur le monde.
L’humanisme contre l’obscurantisme. Conquête de la réalité, le réel
réduit au perçu. Le
visuel depuis la télévision couleur. Car la photo ou le cinéma sont
encore des regards. Idolâtrie de l’image pour elle-même à travers le
signal vidéo. Image immatérielle : danger d’un rapport au monde
virtuel par excès d’objectivité visuelle. L’équation Réel =
visible =
vrai. L’inobservable est douteux. Disparition totale de la
transcendance. La chair de la
peinture, le pictural : exemples dans les œuvres. Peinture
concrète : degré zéro de l’abstraction, là où elle se confond
avec la figuration Peinture
gestuelle :Psychodrame du peintre, réintroduction de l’aspect
narratif dans l’œuvre de Michaux et de Pollock Immersion physique dans la
peinture :
Rothko :
frontalité, monumentalité, immersion dans la couleur, antithèse de la
fenêtre d’Alberti. Bacon : la
violence d’une réalité voilée d’écrans, agir directement sur le
système nerveux, être un médium de l’accident et du hasard. Dimension
temps dans la peinture : Le temps
traduit en espace. Le mouvement propre à la peinture. La peinture qui
raconte sa propre genèse : Bram Van Veld. La forme et le contenu réunis
dans cette genèse.
Formation plus
que forme, à travers l’œuvre de Klee, Giacometti. La réponse extrême-orientale :
La forme n’existe qu’en fonction du contenu, chaque signe étant
l’expression profonde d’un rapport entre l’homme et l’univers (
François Cheng, Shitao) La profondeur
comme première dimension, comme pont entre l’homme et les choses.
Exemple de Cézanne. La spatialité de la nuit. La réalité
filtrée par des écrans, le rôle d’une peinture de dévoilement. Un monde qui
promet toujours autre chose à voir.
Le sensible est inépuisable. La forme transcende le contenu et le
contenu transcende la forme.
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